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Clarelle et Cyrille : «On ne perd rien en attractivité»

La crise sanitaire a initié de forts mouvements de population, comme je vous en parlais déjà dans cet article. De plus en plus de Franciliens s’éloignent de la région parisienne. Au cours de l’année 2021, j’ai pu le constater sur mon secteur du sud de l’Oise [entre L’Isle Adam et Sainte Geneviève]. Mais quelles sont les raisons profondes de ce changement ? Pourquoi quitter l’île de France ? Clarelle et Cyrille m’ont fait des confidences.

Bienvenue chez Clarelle et Cyrille !

Bornel, 9h du matin. Clarelle est souriante et m’accueille toute pimpante dans la véranda de sa nouvelle maison. Cyrille pose les croissants et les pains au chocolat sur la table. En évidence, un bouquet de roses. Une douce lumière baigne la plaine alentour et le jardin nous offre un joli spectacle matinal… Tout n’est que quiétude, et pourtant Clarelle et Cyrille viennent d’arriver il y a quelques mois seulement.

Depuis juillet, ce couple de trentenaires a quitté Argenteuil pour Bornel, commune de l’Oise vivante et paisible.

Tasse à café en main, caméra en route, c’est parti pour une petite entrevue décontractée et matinale…

D’Argenteuil à Bornel…

Hélène Marotta : Alors, heureux ? Parlez-moi de votre installation à Bornel [dans l’Oise]

Clarelle : Nous habitions Argenteuil, dans un appartement de 68 m2 avec deux enfants, et nous avons emménager cet été [été 2021] dans cette grande maison. Je travaillais à La Défense et Cyrille…à Argenteuil !

Hélène Marotta : Donc numéro en 03, plaque d’immatriculation 60, j’imagine que votre mode de vie a changé !

Clarelle : Oui, à Argenteuil, nous allions au parc à pied, Cyrille n’avait pas le permis, on faisait beaucoup de choses à pied, mais nous avions le projet de nous éloigner d’Argenteuil…mais nous avions plutôt pensé au Vexin, peut-être car c’est encore en Île de France !!

Cyrille : J’ai passé le permis ! Et c’est un vrai plus…même avant, je pouvais angoisser qu’il arrive quelque chose aux enfants et de ne pas pouvoir gérer l’urgence. Ce n’est plus le cas aujourd’hui !

Un choix pas anodin…

Des nouveaux résidents heureux !

Hélène Marotta : Pourquoi avoir choisi de venir s’installer ici ?

Clarelle : Quand nous sommes arrivés ici, nous avons eu un vrai coup de cœur pour la maison, pour sa véranda, pour le jardin. Nous voulions absolument une maison avec jardin, cela faisait partie de nos critères. Ici, la déco nous convenait, la maison rentrait dans notre budget, et les enfants pouvaient avoir chacun une chambre. Sans compter que je suis enceinte. Quatre chambres, c’est quand même idéal. Et puis il y a la scolarité.

Cyrille : Le grand est rentré au collège cette année.

Clarelle : Nous avons grandi à Argenteuil mais on angoissait un peu. Nous sommes plus sereins de le savoir ici, et la rentrée a été une réussite, il se sent très bien dans ce nouvel établissement !

Hélène Marotta : Effectivement, la scolarité est une préoccupation primordiale pour nombre de mes clients… Percevez-vous d’autres bénéfices liés à ce déménagement ?

Cyrille : On a l’impression d’être en vacances !!

Clarelle : Nous avons le sentiment de moins courir partout, d’être plus libres, un vrai sentiment  de liberté. Pour les enfants surtout, ils peuvent s’aérer, jouer dans le jardin, avant ce n’était pas possible de s’aménager du temps pour sortir au parc le soir en semaine. Là, ils s’amusent, jouent au ballon, c’est génial !

Cyrille : Oui, et j’apprécie beaucoup de rentrer du travail et aller un peu dans le jardin, déguster quelques framboises…

« Un vrai sentiment de liberté »

clarelle

La tranquillité avant tout

Hélène Marotta : Il y a peut-être des gens qui aimeraient faire comme vous et quitter l’Île de France, que pouvez-vous leur dire ?

Clarelle : Je peux leur dire que ce sont de nouvelles habitudes à prendre, mais qu’il n’y a pas de frein particulier. Nous sommes à 10 minutes de Chambly, il a absolument tout ce qu’on veut, et surtout on gagne en tranquillité à tous les niveaux, même pour notre grand qui rentre au collège sereinement.

Cyrille : On gagne en sérénité, c’est clair.

Hélène Marotta : Pour ceux qui pensent que l’Oise est un département moins attractif que l’Île de France, que pouvez-vous dire ?

Clarelle : On ne perd rien en attractivité, c’est la même chose ! Avant, nous n’allions pas davantage à Paris, pour ma part je m’y rendais déjà la semaine, donc…Ici, on est au calme et tout est aussi proche en voiture. On a un grand cinéma à Chambly, des tonnes de commerces et de grandes enseignes…

Hélène Marotta : Avez-vous dû faire face à des difficultés ?

Clarelle : Pour le petit qui a 7 ans, il a été plus difficile de s’adapter. Il connaissait tous ses copains depuis la crèche, il avait été en classe avec son frère, il avait une certaine popularité. Là, il arrive et ne connait personne. Mais ce qui est bien, c’est qu’on a pu l’inscrire au club de foot pour qu’il se fasse de nouveaux amis.

Cyrille : Le ménage aussi, la première fois on s’est dit « Comment on va faire ? », mais c’est une question aussi d’organisation… Une maison on rentre, on sort, donc forcément…

Hélène Marotta : Tu as raison de le préciser, parfois ce n’est pas tout rose non plus. Et pour le bébé, comment allez-vous faire ?

Clarelle : Si je reprends le boulot, je sais qu’il y a un réseau d’assistantes maternelles agréées, avec une liste de 60 nounous ! La crèche peut aussi réserver un berceau pour les plus petits…mais j’ai peut-être d’autres projets !

Confort et espace

Changer de vie et quitter l'île de France : un projet à la portée de tous !
Oooh… la belle vie…

Hélène Marotta : Et votre nouvelle maison alors ?

Clarelle : Nous avons 123m2 avec un sous-sol total. Des extérieurs super mignons, de petites terrasses, la véranda ! C’est silencieux, avant nous étions face à un arrêt de bus ! Cette maison nous a coûté un peu plus de 300 000€, ce qui est sensiblement le prix de notre ancien appartement…

Hélène Marotta : Qu’auriez-vous eu avec ce même budget à Argenteuil ?

Clarelle : Un appartement avec deux ou trois chambres dans le centre-ville, ou alors une petite maison de ville, sans jardin avec beaucoup, beaucoup de travaux !

Hélène Marotta : Avez-vous découvert de petites pépites dans la région ?

Clarelle : Déjà, je voulais dire qu’il y a les mêmes boutiques que celles qu’on connaissait avant…mais avec des petites boutiques locales en plus !

Cyrille  : Clarelle a voulu se lancer un défi…

Clarelle : [rires] Oui, je me suis dit : « Un jour, une boutique ». Mais au final, avec l’arrivée de la petite, j’y vais plus tranquillement.

Hélène Marotta : Le mot de la fin ? Des regrets ?

Cyrille  : Non, aucun regrets, et pourtant mon nouveau boulot se trouve à 10 minutes de notre ancien appartement ! C’est dire… je ne reviendrais pas en arrière.

Clarelle : Je n’ai qu’une chose à dire : Lancez-vous !

Retrouvez la vidéo complète ici ! 🙂