Bonjour à tous !
Aujourd’hui, j’avais très envie de vous parler d’un sujet qui me tient à cœur ! L’ubérisation de l’immobilier, ça vous parle ?
Je décrypte pour vous la genèse de cette renaissance et les enjeux pour demain…
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À l’heure où l’ensemble des secteurs digitalisent leurs activités, qu’en est-il de l’immobilier ?
Contre toute attente, alors que certains s’interrogeaient sur la pérennité de l’offre immobilière digitalisée, 2020 et 2021 ont vu une accélération des services immobiliers en ligne, remettant l’agence immobilière physique traditionnelle en question.
L’explosion des réseaux de mandataires, à l’origine de cette tendance, tend également à changer le visage de ceux qui font l’immobilier d’aujourd’hui.
Ces nouveaux acteurs -dont je suis, à l’image de mon partenaire SAFTI-, révolutionnent le paysage du secteur. Mais tous se valent-ils ? Quels sont les avantages et les inconvénients de cette ubérisation galopante ? Quelles tendances se dessinent ?
Comment faire le tri entre ce qui relève des avancées ou des régressions ?
Comme le soulignent les experts de la numérisation, les professions touchées par ce phénomène ont un point commun.
Eh oui, toutes ont mauvaise presse ou une image dégradée auprès du grand public, un peu comme les taxis, les brocanteurs, les banquiers… Vous voyez de quoi je parle ? 😊 Tous ces métiers ont connu ou connaissent un virage.
Étrange ou pas concernant les agents immobiliers ?
Non. Dans mon jargon, je parle des « ouvreurs de portes », c’est-à-dire de ces professionnels de l’immobilier, qui, pendant des années, ont profité d’un quasi-monopole pour faire leur business, sans aucune ombre au tableau.
Et là, BIM ! Au tournant des années 2000 des réseaux de mandataires voient le jour sous l’impulsion du développement du web. Des débuts timides, pour une envolée certaine, deux décennies plus tard… Un sacré remue-ménage dans les agences classiques !
Des réseaux qui s’appuient sur une offre en ligne plus ou moins qualitative, avec des pratiques tout aussi différentes : la jungle du mandataire est née ! (Et je sais de quoi je parle, étant moi-même passée par des structures différentes)
Les mandataires sont le grain de sel dans la machine, plus ou moins salé, plus ou moins gros : mais qu’ont-ils apporté ? Est-ce l’après-ubérisation ?
Ne soyons pas hypocrites, il fallait revitaliser et dépoussiérer tout ça !
Comme dans tout système un peu trop ronronnant, cette explosion de l’offre a fait bouger les lignes, pour le plus grand bien de tous !
Des mandataires venus d’horizons différents, souvent avec des profils divers, mais souvent issus de la vente ou du marketing, ont apporté le coup de jeune dont le secteur avait besoin.
Question d’état d’esprit donc, mais pas que…
Les agences pointent souvent le fait que les mandataires offrent moins de garanties, et cela n’est pas contestable. Ne disposant pas de la carte T, il faut s’assurer que le mandataire sélectionné est un professionnel compétent et respectueux de ses clients, ce qui n’est pas toujours facile.
Aussi, je vous conseille de consulter systématiquement la fiche Google My Business de votre mandataire (pour vérifier la pertinence des avis) ou (pour connaître son parcours et son réseau). Pour les plus qualifiés, ils seront parfois experts en immobilier…
Côté agences physiques, la bataille est rude.
Pour parvenir à rester des leaders sur le marché, il va falloir se creuser la tête pour asseoir son expertise, surtout que de nouvelles formes d’agences naissent, avec la création d’agences en ligne totalement dématérialisées et la plupart du temps géographiquement mobiles !
Les agences locales sont à la peine, tentant de sortir leur épingle du jeu sur un marché devenu hyper concurrentiel.
Leur avantage ?
Les agences accueillent leurs clients dans des locaux avec pignon sur rue, tandis que les mandataires (souvent établis en microentreprises) n’ont pas de murs, tout comme les agences virtuelles.
Les mandataires économisent des frais de fonctionnement non négligeables, ce qui se retrouvent dans le porte-monnaie des acheteurs. Pas de loyer, pas de personnel, ils sont souvent travailleurs indépendants…
Résultat : des honoraires moins élevés, et des clients charmés !
Mais ce n’est pas tout. Poussés par l’envie de s’approprier un nouveau marché, les mandataires sont friands d’outils palliant l’absence de locaux. Les visites virtuelles, la photographie HD, mais aussi les visites immersives voient leurs adeptes se multiplier, d’autant plus que ces outils favorisent des prises de contact adaptées au rythme de vie des clients…ce que ne proposaient pas jusqu’alors les agences !
Mais comme toujours, il ne faut pas crier victoire trop tôt, des pratiques plus ou moins convenables voyant le jour, à l’image des mandataires à honoraires fixes. Service moins qualitatif, dossiers traités sans personnalisation…le monde n’est pas tout rose au pays de la digitalisation de la profession !
Aussi, les agences physiques revoient leurs pratiques et s’adaptent de plus en plus aux nouvelles demandes des clients, adoptant à leur tour des outils plus en phase avec notre époque.
Côté mandataires, des réseaux de plus en plus structurés (à l’image de SAFTI !) et accompagnant leurs collaborateurs grâce à des formations en ligne se développent pour offrir toujours plus de garanties.
Finalement, cette modification des pratiques a du bon à bien des égards, rééquilibrant les propositions des différentes parties…
À bientôt pour un prochain article !