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Bonjour à tous chers lecteurs !

Je suis RA-VIE de vous retrouver sur mon blog et je tenais à vous présenter tous mes vœux pour cette nouvelle année !

Puisse 2022 être joyeuse, prometteuse, enthousiasmante ! 😊

De mon côté, l’année s’annonce riche et ponctuée de projets dont je vous parlerai au fur et à mesure ici… (je sais, je suis la reine du suspens !)

Mais pour l’heure, j’ai décidé de commencer l’année avec une thématique qui rimerait presque avec le mot tradition, tant il est devenu rituel de faire le bilan de l’année et de poser sur le papier quelques projections…

Certes, 2021 fut exceptionnelle à bien des égards, mais qu’en sera-t-il de 2022 ? Quelles tendances et évolutions faut-il prévoir dans le secteur immobilier ? À quelles problématiques seront soumis les acheteurs comme les vendeurs ?

Bilan énergétique en évolution, hausse des prix, mouvement de population, taux d’intérêt, qualité de vie : à quoi faut-il s’attendre ?

Les élections présidentielles approchant à grands pas, y aura-t-il un ralentissement des ventes, ce contexte favorisant un certain attentisme ?

Si vous avez un projet immobilier ou que vous connaissez des amis ou parents à l’aube d’un nouvel envol, je vous laisse découvrir cet article qui répondra aussi à des questions d’ordre financier ou législatif.

2022, des tendances immobilières similaires ?

2021 fut l’année de tous les records comme le souligne le CSN (Conseil Supérieur du Notariat) dans son tout récent rapport 2021.

En effet, la vente de logements anciens a connu un énorme rebond en 2021, et ce notamment dans des villes de moyennes importances, grandes gagnantes de la pandémie.

Avec une hausse du prix médian au m2 entre 6 et 16%, Poitiers, Nancy, Reims, Le Havre, Brest, Tours ou encore Rouen ont vu l’arrivée de populations bien ciblées, telles que les citadins vivant dans les grands centres métropolitains, soucieux de renouer avec une vie plus paisible, tout en conservant le confort de la vie urbaine.

A contrario, les grandes villes connaissent en revanche une stabilisation de leurs ventes, avec une progression à hauteur de 1% sur 2021. Le marché est stable, avec une sensible baisse du prix médian au m2 pour Paris.

Visiblement, cette tendance devrait se poursuivre, même si les experts prévoient un sensible ralentissement des ventes sur les villes de province, qu’il faut nuancer en regard de l’attractivité de chaque région, car de fortes disparités persistent !

Dans l’Oise, je constate la même chose : les franciliens déménagement et deviennent des « frontaliers », pour les raisons évoquées ci-dessus (lisez aussi cet entretien réalisé avec deux clients ayant sauté le pas. )

Quels changements dans l’immobilier en 2022 ?

Taux d’intérêt en 2022

Dans ce contexte, on est donc en mesure de s’interroger sur ce qui va changer !

Comme nous l’avions déjà évoqué dans cet article, les taux d’emprunt n’ont jamais été aussi bas que ces derniers mois, favorisant l’acquisition de logements pour des foyers modestes notamment grâce aux préconisations du HCSF (Haut Conseil de la Stabilité Financière).  

Pour ma part, je prévois une hausse des taux d’intérêt concomitante à la baisse des prix de l’immobilier, ce qui signifie qu’en fonction de ces paramètres, il faut prévoir une modification des règles d’emprunt.

Cette tendance aurait cependant du bon. Je m’explique.

Aujourd’hui, beaucoup de foyers modestes ont accédé à la propriété, mais, en raison de la pandémie, de nombreuses familles se retrouvent aussi dans l’impossibilité de payer leurs traites.

La raison principale ? La faible marge de manœuvre offerte par leurs prêts, au taux très bas…souvent contractés sur 25 ans, soit le maximum…

Ainsi, des taux plus élevés permettraient une renégociation, et une flexibilité vis-à-vis des foyers les plus modestes…

Diagnostics énergétiques

Diagnostics : il va y avoir du changement !

Depuis le 1er juillet 2021 et la réforme du diagnostic énergétique, il est désormais clair que les valeurs dites « vertes » rentrent aussi dans la danse de l’immobilier (ici, document plutôt bien fait sur la question).

L’idée est belle et bien de faire disparaitre l’ancien DPE dont les anciennes méthodes d’évaluation seront remplacées par des procédures plus en phase avec les considérations du moment. Le métier de diagnostiqueur va donc aussi évoluer (je vous en parlerai dans un prochain article d’ailleurs…)

En renfort, pour les habitations classées D, E, F ou G, et à partir du 1er septembre 2022, la réalisation d’un audit de performance énergétique sera exigée afin de lutter contre les passoires énergétiques, estimées à environ 17% du parc immobilier. Même si la teneur de ce document n’a pas encore été communiquée, il faut s’attendre à de sacrés changements de ce côté-là !

Voilà, j’espère que ce premier article 2022 vous aura plu ! (Je vous invite à vous inscrire à ma lettre d’information en haut à droite pour être tenu informé de la publication des prochains articles !)

Et vous, quels sont vos projets immobiliers pour l’année à venir ?

À bientôt !

Hélène Chapelle

Ça y est, c’est décidé, vous vous lancez dans l’achat d’un bien immobilier ?

Vous commencez à éplucher les annonces, à flâner sur le web à la recherche du bien qui comblera tous vos désirs ?

Première chose, je vous dis : BRAVO, vous avez sauté le pas, mais avez-vous pensé à mettre en place votre plan de financement immobilier ?

Si ce n’est pas le cas, je vous encourage vivement à lire ce qui suit, car comme je le dis souvent, pas de plan de financement, pas de projet…c’est un peu comme un cuisinier qui devrait concocter un repas sans avoir son budget : caviar ou pommes de terre ?

Trêve de plaisanteries, pour savoir si vous habiterez une maison bourgeoise, un château ou une longère, je vous explique comment mettre en place un plan de financement immobilier efficace, pour :

  • gagner du temps lors de vos recherches,
  • éviter les mauvaises surprises,
  • cibler les biens qui correspondent à votre budget !

Pourquoi prévoir un plan de financement immobilier ?

Calculatrice en main, c’est parti !

Que ce soit dans le cadre de l’acquisition d’un logement neuf ou ancien, d’une résidence principale ou secondaire, le plan de financement est in-dis-pen-sa-ble !

Cet outil oriente vos recherches et vous permet de cibler des biens qui correspondent à ce qu’il vous sera possible d’acquérir. Aussi, je vous conseille de travailler à sa première ébauche avant de commencer vos recherches.

Pour cela, voici les documents dont vous allez devoir vous munir :

  • fiches de paie des acheteurs,
  • mensualités des crédits éventuels en cours,
  • déclarations d’impôts des acheteurs,
  • apports personnels (épargne, PEL…).

Vous allez pouvoir déterminer quelle sera votre capacité d’emprunt, qui, cumulée à un éventuel apport, vous permettra de déterminer votre budget global.  

Toutefois, avant de vous lancer tête baissée dans des recherches infructueuses, je vous recommande de vous demander quel type de bien vous souhaitez acquérir (j’ai d’ailleurs écrit un article sur le sujet ici ), car il s’agit aussi d’une donnée incontournable.

Comment prévoir mon plan de financement immobilier ?

Il est usuel de dire que le taux d’endettement d’un foyer ne doit pas excéder 33%, voire 35%, comme l’a décidé le Haut Conseil de Stabilité Financière en 2021 (cette dernière option est envisageable pour des foyers aux revenus plus confortables, je vous explique pourquoi plus loin).

Si vous souhaitez faire une simulation en fonction de vos crédits en cours, voici un lien utile.

Trouver votre équilibre, that is the question

Le reste à vivre

On appelle reste à vivre la somme épargnée après les dépenses fixes (crédits divers, charges, assurances etc.).

Cette donnée est importante à prendre en compte, car elle va vous permettre de vous projeter dans vos dépenses quotidiennes, et d’estimer si votre taux d’endettement correspond à votre mode de vie. Ainsi, s’il vous reste 200€ à la fin du mois et que vous aimez partir en weekend, cela devra être revu à la baisse…

Si avez des revenus modestes, je vous conseille de partir sur un endettement maximum de 33%, pour une raison assez simple : vous n’aurez pas beaucoup de marge de manœuvre, aussi il vaut toujours mieux rester prévoyant en cas de coup dur.

En revanche, si vous avez des revenus plus élevés, vous pouvez vous permettre d’avoisiner les 35%.

Les aides

Autre donnée à prendre en considération, les aides auxquelles vous seriez susceptibles de pouvoir prétendre.

Établies sur la base des revenus du foyer, elles sont diverses :

  • le prêt immobilier conventionné,
  • l’APL propriétaire,
  • le prêt épargne logement,
  • le PTZ,
  • l’aide à l’accession sociale à la propriété,
  • etc.

Si vous souhaitez en savoir davantage, je vous conseille de consulter cette page qui détaille tous les cas de figure.

Ces critères auxquels on ne pense pas toujours…

Il y a bien entendu tous ces frais auxquels on ne pense pas toujours, mais qui font bien partie de l’enveloppe globale !

Les anticiper est primordial si on veut mettre toutes les chances de son côté :

  • travaux éventuels (faites des devis !),
  • frais de notaires (2 à 3% pour du neuf, 7 à 8% pour de l’ancien),
  • assurances emprunteurs (entre 0.10 et 0.70% du capital selon les garanties),
  • frais de dossiers (1 à 1.5%),
  • frais de courtage (environ 2000€).

Mettre en place son plan de financement immobilier avec un pro

Bien évidemment, je vous conseille de vous rapprocher d’un professionnel de l’immobilier qui saura vous donner les conseils indispensables à la bonne mise en place de votre plan de financement immobilier.

Pour ma part, je vous laisse le soin de télécharger la trame ci-dessous, gentiment mise à notre disposition par ma partenaire Manon Trépier, experte en courtage chez CAFPI. Un outil qui vous permettra de dresser un premier aperçu de votre budget…:-)

À très vite pour un nouvel article !